20.3.09

19 mars: Ce n'est pas la date officielle !


Pourquoi : comme cette stèle située quai Branly à PARIS, à côté du mémorial commémorant la Journée nationale d'hommage aux morts de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, le mentionne, il y a eu d'autres victimes après le 19 mars 1962, date du cessez-le feu.. Selon des recherches effectuées dans les archives du Ministère des Affaires Etrangères, 3 856 personnes, dans leur immense majorité des Européens, furent enlevées par le FLN (et des groupes incontrôlés). 90 % d'entre elles le furent entre le 19 mars et novembre 1962. Plus de 2 000 d'entre elles sont toujours portées disparues et considérées comme décédées. Les personnes retrouvées ou libérées ont souvent subi des sévices très graves . Ces enlèvements suivis de massacres, constituent une des plus terribles série d'exactions liées à la guerre d'Algérie.
La date officielle est le 5 décembre de chaque année.
Cette date a été retenue par une commission composée des 9 représentants des associations d'anciens combattants d'AFN, à la majorité, sauf deux associations. Ensuite le président Jacques CHIRAC a officialisé cette date par un décret publié au JO du 26 septembre 2003.
Il y avait plusieurs choix principaux: 19 mars, 3 juillet, 16 octobre. Pour éviter les polémiques, une date neutre, correspondant à la date où le Président Chirac a inauguré le mémorial quai Branly édifié en hommage au morts de la guerre d'Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie a été retenue. En effet cette date, n'est peut-être pas judicieuse, mais elle évite les polémiques et c'est la date officielle.
La FNACA n'accepte pas cette décision, maintenant la date du 19 Mars 1962. Ce qui est paradoxal, c'est que cette même organisation réclame des droits jusqu'en juillet. Alors pourquoi revendiquer des droits qui n'ont plus lieu d'être quand on considère que la guerre s'est arrêtée le 19 mars.
De plus le 19 mars correspond en Algérie à la commémoration de la victoire du FLN sur l'armée française.
Faux, les forces FLN avaient été battues par notre armée et la victoire est une victoire politique obtenue sous la pression internationale et surtout par le bloc communiste y compris le parti communiste français dont les dirigeants historiques de la FNACA étaient membres.
Commémorer 19 mars, c'est assurer le relais de la commémoration algérienne sur notre territoire, c'est bafouer la démocratie en refusant d'appliquer ces lois, c'est ne pas reconnaître les autres victimes tombées pour la FRANCE après le 19 mars, c 'est ne pas reconnaître le massacre des "HARKIS" et c'est surtout l'occasion de lire des "Manifestes" très largement politisés, comme en 2008, où l'armée française était citée dans les génocides du Rwanda en 2003.
Libres à la FNACA en tant qu'association de commémorer le 19 mars, mais elle se doit d'accepter les règles démocratiques et de reconnaître la cérémonie officielle du 5 décembre.
Lorsque je cite la FNACA, je ne met pas en cause ses membres qui méritent le respect en tant qu'anciens combattants, mais ses dirigeants qui par idéologie politique rejettent le débat démocratique.

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